Leader indiscutable d'une nouvelle vague, il est le symbole vivant que le futur de la musique se joue ici et maintenant, à travers ses morceaux qui transcendent les frontières entre les genres. « J'aime la musique, j'aime ma famille, j'aime sortir avec mes amis, j’aime les choses simples », partage-t-il, dressant le portrait d'un artiste aussi talentueux qu'authentique.
Sa musique, c'est un aller simple vers le renouveau, un mix entre punchlines affûtées et mélodies entêtantes qui te restent en tête.
Pour lui, l'entrée dans le monde de la musique n'était pas prédestinée.
« De base, je ne me voyais pas faire de la musique du tout. Ça partait d’un délire avec mes potes, pendant le confinement, on s'envoyait des freestyles, on rappait pour rigoler », révèle-t-il. Un début modeste qui cache une ascension fulgurante. « Je pense que le fait que ça marche, ça me fait encore plus aimer la musique. »
Favé vit la musique avec passion, une véritable soif de créer qui le pousse à explorer, à expérimenter.
Et si la musique n'avait pas été son chemin ? « Je pense que je serais à l'école ou je travaillerais, je ferais quelque chose de simple. » Une simplicité qui se retrouve dans sa manière d'aborder la musique. « Disons que la musique, c’est compliqué sans l’être. » (Il rit.) La musique pour Favé, c'est un équilibre entre l'instinct et la réflexion, une danse entre ce qui vient naturellement et ce qui demande du travail.
« Maintenant, quand je fais un bon morceau, je l'apprécie plus qu'avant. »
« Je fais ce qui me plaît musicalement, je ne vais jamais me forcer à faire quelque chose. » Favé reste fidèle à sa vision, à sa musique. C'est cette authenticité, cette capacité à rester vrai tout en évoluant, qui fait de lui un phénomène.
Et quand on lui parle de ses influences actuelles : « En ce moment, j'écoute beaucoup de trap », mais il est toujours ouvert pour explorer, fusionner les genres pour créer quelque chose d’unique, et qui sait, peut-être nous dévoiler un son afro.
Mais surtout, sa plus grande victoire réside dans ce que son public ressent.
« Je veux juste qu’il [son public] me comprenne, quand je reçois des messages où des gens s’identifient à mes textes, c’est un sentiment incroyable. »