Théodort, un artiste diffuseur de “GoodVibe”

Que vous soyez en voiture, en soirée entre amis ou simplement en train de chiller sur votre canapé, Théodort saura toujours vous accompagner. Entre chant, rap et rythmes Afrobeat, il transmet toutes les émotions à travers ses textes et ses instrumentales. Une identité musicale plurielle, à choisir selon votre humeur. Voici Théodort, le talent en toute détente.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Théodore, j’ai 22 ans, je fais de la musique et je crée du contenu sur Internet. Je suis un créatif, tout simplement.

Quelle est ton origine et quel lien entretiens-tu avec ton pays d’origine ?
Je suis d’origine béninoise, par ma mère. J’ai un lien fort avec le Bénin : une grande partie de ma famille y vit encore, notamment des cousins de mon âge. J’y suis très attaché. C’est un pays génial, et j’ai la chance d’avoir cette double culture. C’est dépaysant et familier à la fois.

As-tu envie de développer des projets au Bénin ?

Pas encore de projets en cours là-bas, mais bien sûr que j’aimerais faire des choses au Bénin. Je me connecte autant que possible avec des artistes locaux. C’est quelque chose qui me tient à cœur.

Tu es passé de YouTube à la musique. Qu’est-ce qui te définit le mieux ?

Je dirais : la création. Peu importe le format ou le support, j’ai toujours fait des choses artistiques. C’est ça qui me stimule. Je me considère comme un artiste dans le sens large.

Qu’est-ce qui compte le plus pour toi aujourd’hui ?


Continuer de créer, dans différents domaines. Et en ce moment, c’est la musique.

Tu as sorti ton premier album « IMAD » en mai 2024, suivi de « IMAD la suite » en janvier. Pourquoi ce nom ?


« Imad », c’est tout simplement mon deuxième prénom. Avec cet album, je montre une autre facette de moi, différente de l’image que les gens ont via YouTube ou les réseaux.

Comment définirais-tu ton univers artistique ?


C’est difficile de me résumer, mais je dirais que j’essaie d’apporter du positif. De la lumière, de la danse, du sourire. Mon univers, ce sont des « Good Vibes ».

Quel a été le déclic pour te lancer sérieusement dans la musique ?


J’ai toujours fait de la musique, mais YouTube prenait beaucoup de place. Il y a eu un moment où j’ai eu envie de progresser vraiment dans ce domaine. Et pour ça, il faut s’y consacrer à fond.

Sur scène, tu joues avec de vrais instruments. C’est important pour toi ?


Oui, c’est même essentiel. Mon album est très musical, donc l’interpréter avec guitare, batterie, etc., ça donne encore plus de sens. C’est cohérent avec mes influences, qui mélangent acoustique et électronique.

Tu te considères comme un musicien ?

Oui, car je crée mes morceaux, je fais un peu de prod, je fais mes maquettes. Je suis un musicien de mon époque, même si je ne joue pas tous les instruments.

Quelles sont tes influences majeures ?

Kanye West pour sa production, son utilisation du sample. Stromae aussi, parce qu’il a commencé depuis sa chambre comme moi. Et côté Afrobeat, des artistes comme Asake, qui m’a beaucoup inspiré sur mon album. Et Rema, pour tout ce qu’il apporte au mouvement.

Le GOAT de l’Afrobeat pour toi ?

(Rires) Difficile à dire. Asake est très fort, mais aujourd’hui je dirais Rema, il excelle dans l’afro-rave, c’est impressionnant.

Parle-nous de ta collab avec Ckay sur le remix de « Wayeh ».


Ça s’est fait simplement. Il cherchait une chanson française, son label lui a proposé « Wayeh », il a accroché. On a échangé à distance pour le morceau, puis on s’est croisés plus tard au Parc des Princes. Il s’est donné à fond sur le titre.

Comment travailles-tu en studio ? Instinctif ou perfectionniste ?


Je démarre toujours à l’instinct. Je fais une maquette, je trouve une mélodie, je fais du “yaourt” pour capter l’énergie. Ensuite, je peaufine en studio pour sortir quelque chose de propre. C’est une combinaison des deux.

Qu’as-tu ressenti en remplissant un Zénith ?


C’est une immense réussite. Avant ça, il y a eu dix dates en province. Sur scène, je réalise que ma musique a un vrai impact. C’est un souvenir qui restera gravé.

Et un single de diamant, ça fait quoi ?


Beaucoup de fierté. Quand je vois « Wayeh » chantée par des enfants, des ados, des mamans… ça me touche profondément. C’est fou de voir qu’un morceau de trois minutes peut avoir autant d’impact.

Quelle place occupe la mode dans ton identité artistique ?


J’aime me sentir stylé, hype, mais je ne suis pas un expert. Ce n’est pas central, mais c’est quand même important dans l’image d’un artiste. Je fonctionne au feeling, comme pour la musique.

Une marque avec laquelle tu rêverais de collaborer ?


Louis Vuitton. Je trouve que c’est ce qui se fait de mieux dans le luxe pour homme. Avec des figures comme Pharrell aujourd’hui, ou Virgil Abloh avant, c’est inspirant.

As-tu des projets en préparation ?


Oui, on bosse sur de nouvelles musiques. Rien d’exclusif à annoncer pour l’instant (rires), mais on travaille pour continuer à faire kiffer les gens.


Un artiste avec qui tu veux absolument collaborer un jour ?


Actuellement, je dirais Asake.


Où te vois-tu dans cinq ans ?


J’espère avoir sorti des projets marquants, continuer à toucher les gens, toujours fier de ce que je crée. Et que mon équipe et moi, on continue à avancer dans le bon sens.


Un rêve à réaliser dans ta carrière ? (hors collaboration)


Fonder une grande famille. Ça peut paraître simple, mais pour moi, c’est ça le but d’une vie.


Un dernier mot pour tes fans ?


Merci. Vraiment. J’ai une communauté fidèle, inspirée, bienveillante. Quand on me dit qu’une chanson a permis à quelqu’un de réaliser un rêve, c’est incroyable. Ça me donne envie de continuer à propager cette énergie.

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